Pour le promeneur forestier curieux, le printemps est le moment d’une ambiance forestière particulière : le martelage*. Il s’agit de l’opération qui consiste à choisir et marquer les arbres qui constitueront les lots mis en vente en automne et exploités dès l’hiver suivant.
Le martelage est à coup sûr l’acte fondamental et ultime de notre fonction de techniciens forestiers, la synthèse et l'expression sur le terrain de toutes les notions théoriques et techniques acquises pour remplir l'un des principaux objectifs de la gestion des peuplements forestiers : produire du bois de qualité pour la filière bois tout en préservant les impératifs de conservation de la biodiversité. Il s’agit également d’un des rares travaux effectués en brigade, avec l’ensemble des collègues et sous la supervision de l'ingénieur forestier.
Le martelage est à coup sûr l’acte fondamental et ultime de notre fonction de techniciens forestiers, la synthèse et l'expression sur le terrain de toutes les notions théoriques et techniques acquises pour remplir l'un des principaux objectifs de la gestion des peuplements forestiers : produire du bois de qualité pour la filière bois tout en préservant les impératifs de conservation de la biodiversité. Il s’agit également d’un des rares travaux effectués en brigade, avec l’ensemble des collègues et sous la supervision de l'ingénieur forestier.
Trois types de martelages sont pratiqués :
- Le martelage petits et moyens bois, ou martelage d’éclaircie*, qui consiste à laisser progressivement au cours de la vie du peuplement de la place aux arbres d’avenir, les arbres au meilleur potentiel visés par les objectifs de gestion ; il se pratique en gérant la concurrence entre les arbres.
- Le martelage gros bois, qui permettra de prélever les arbres arrivés au terme d’exploitabilité fixé par le plan de gestion.
- Le martelage des chablis*, arbres accidentés par des épisodes climatiques, auxquels sont joints les arbres dangereux (bords de chemins, de voiries ouvertes à la circulation et lisières résidentielles).
Les outils utilisés sont anciens et ancrés dans les traditions du métier :
- Le marteau forestier* nous permet d'enlever un morceau d’écorce laissant apparaitre le bois clair, la flachure* visible de loin et au cœur de laquelle nous frappons le sceau royal*.
- Avec la rouanne*, nous frappons les numéros que les gros bois porteront dans le lot.
(Photo: Google)
- Nous utilisons enfin la griffe forestière* pour donner des indications : orientation de chute obligatoire ou étêtage de l’arbre pour préserver une régénération ou une lisière.
- Les circonférences ou diamètres des arbres sont mesurés à l’aide du pied à coulisse* ou du mètre ruban*
Flachure |
Sceau royal |
Martelage de régénération en coupe à blanc* |
NB: Chaque mot marqué d'un astérisque est défini dans le lexique de la page consacrée à la sylviculture.